Secret Défense
Extrait du
"Relevé Secret Des Ecoutes Secrètes"
- Allo M’Ame MEDEF
- Oui ?
- Coucou… c’est moi !
- Qui c’est moi ?
- C’est pas toi… nanana !!
- Alors qui es tu si tu n’es pas moi ?
- MOA… Président !
- Jacques tu n’es plus Président !
- Comment ça… je ne suis plus président ?
- Jacques tu as été un président formidable, mais depuis ça a bien changé.
- Mais… je ne suis pas Jacques !
- Nigo, toujours aussi farceur !
- Mais… je ne suis pas Nigo !
- Un président qui n’est pas Jacques, qui n’est pas Nigo, que se passe-t-il ?
- Si… je ne suis ni Jacques… ni Nigo… qui suis-je ?
- Heu ?
- Ben c’est MOA… FRANCOIS !! MOA...Président!!
- Ha François, suis-je bête ! C’est vrai que les Français avaient un choix bien difficile à faire, lui ou toi.
- C’est MOA… que la France… a choisit Laurence !
- La France la France, c’est surtout nous, le Monde, La Mondialisation qui avons fait ce qu’il fallait.
- Ouioui Laurence… les médias… ont bien fait leur travail et les blaireaux… ont voté comme on leur a demandé…pour que rien ne change dans le changement…maintenant.
- Oui François, tu es élu pour que rien ne change et même voire pire !
- Zargozy s’est tiré à temps…parce qu’avec ce que les Français…vont se prendre dans la gueule…on pourra toujours dire que c’est…de la faute à Nigo. Nigo au Fouquet’s, le peuple…au pain sec, hein Laurence ?
- Hahaha que tu es drôle François, Nigo au Fouquet’s, le peuple au pain sec !
- Je sais que suis un drôle.
- Reconnaît François, que pour le pire Nigo t’a bien mâché le travail.
- C’est ben vrai ça, Laurence !
- Qui vas-tu nommer comme premier Ministre François ?
- Je pensais…à cette personne charmante qui m’accompagne distraitement…depuis tant d’années….Qui me fait de l’ombre dans ma lumière naturelle qui m’habite si bien…et qui sait toujours…d’où vient la tempête…mais jamais d’où vient le vent.
- Mais de qui parle s tu François ?
- Cette personne irrésistible aux charmes… qui ne se ride pas au demeurant... Ma Val bien
- Qui t’avale bien François ?
- Ma Val Laurence !
- Qui ? Valls ?
- Oui… ma copine Val…
- Valls c’est ta copine ?
- Et oui… et depuis bien des années.
- Mais j’ai peur que nommé Val Premier Ministre…cela fasse coup monté.
- François cela ne nous regarde pas qui tu montes, un coup c’est ton coup. C’est ta vie !
- Bien sûr…que je monte mon coup quand je veux…mais je ne te parlais pas de monter Val !
- Alors que voulais tu dire ?
- Que je ne pouvais pas… monter Val sur le trône de premier Ministre…de peur que ce coup… monté soit trop visible.
- C’est évident mon cher François. Qui veux tu monter sur le trône alors ?
- J’aurai bien aimé…Fillon Laurence…c’est un mec qui sert à rien…c’est pratique…un mec qui ne sert à rien…regarde tout ces riens que Zargozy…a fait avec rien.
- C’est ben vrai ça !
- Et des Fillon…y en n’a pas beaucoup…des mecs qui servent à rien en politique…y’en a plein…mais des mecs qui servent encore à moins que rien de rien comme Fillon…c’est quand même rare…mine de rien.
- François, des mecs qui servent à rien et moins que rien tu en connais un paquet. Tu as fréquenté pour rien toutes les grandes écoles du rien et même du pire que rien. Tu as des relations dans le rien.
- Oui Laurence…mais je préférerais un mec…qui en sait encore moins que rien…un mec qui n’a pas fait des études…pour rien, un mec…qui n’a aucune connaissance en rien.
- T’as Copé François !
- Le PSUMP… n’a pas envie d’être envahi… par un moins que rien !
- C’est vrai François que Copé n’a vraiment rien.
- J’aimerais trouver…un prof…un mec qui fait…des leçons à tout le monde…sans rien savoir et faire…et surtout qui n’apprend rien.
- Un prof en sociologie ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai François, un prof en économie, non ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai François. Un prof en droit bancaire ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai François, un prof en gestion d’entreprise ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof de droit.
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en agriculture ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en politique étrangère, non ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en égalité des territoires et du logement ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en intérieur ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en formation professionnelle et en emploi ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en défense nationale, non ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai François. Un prof en communication ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof de recherche ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en droit des femmes ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- Ca c’est sûr que j’suis là. Un prof de la réforme de l’état, non ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en tourisme d’outre mer ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof de sport ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof de commerce ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en redressement productif ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en Médecine ?
- Pas la peine… tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François. Un prof en écologie ?
- Pas la peine…tu es là Laurence !
- C’est ben vrai ça François.
- Laurence je me demande…si c’est la peine…que je nomme des ministres puisque que tu es compétente…en tout.
- C’est vrai que mon niveau de compétence est bien plus élevé que tous les politiques réunit. Heureusement pour la France !
- Des fois…je m’imagine diriger la France,
- Ne rêve pas François, diriger la France n’est pas de ton ressort, n’oublie pas !
- C’est vrai Laurence…j’oubliais mon contrat…Mais bon j’imaginais…que la France pourrait être dirigée…juste par toi et moi contre le monde entier.
- Je dois reconnaître François que cela serait le plus efficace, mais je n’ai pas envie d’être considéré comme un coup monté.
- Dommage héhéhé….
- Je sais, je sais huuuummmm…..
- Tu vois… l’avantage avec toi, Laurence…tu es un tout en rien !
- Je sais, merci François, que tu es mignon.
- Chut Laurence…ne dis pas des choses comme ça…si Val entend…je vais avoir des problèmes.
- Pourquoi Valls t’espionne François ?
- Oui et non… Mais avec Val je me méfie tout le temps.
- Tu penses en faire quoi de Valls, François ?
- Je ne sais pas encore… on va peut être commencer… par se marier.
- Ca au moins c’est de l’intégrité, de la cohésion avec ton programme. Te marier avec Valls, voilà un texte porteur, le mariage pour tous.François se marie avec Valls, je vois d’ici les titres des journaux.
- Nigo s’est bien marié… pendant son quinquennat… pourquoi je n’en ferais pas autant ?
- C’est évident mon cher François, mais pour avoir des enfants avec Valls ce sera plus compliqué qu’avec Karla, François.
- Avec Val… on parle souvent du pouvoir d’adopter… et en plus l’adoption… c’est sans douleur.
- Valls sera fou de joie de se marier avec toi François, je sens un amour sans limite à ta cause et tout dévolu.
- Tu sais Laurence… le mariage… c’est pour tous maintenant…alors je ne vois pas pourquoi…Val et moi on n’en profiterait pas.
- C’est vrai que le mariage pour tous fait partie de tes promesses François.
- De mes quoi… Laurence ?
- Tes promesses François.
- A oui… suis-je bête… il faut bien faire des promesses pour être élu.
- Oui François, mais celle là si tu veux te marier avec Valls il faut que tu la tiennes.
- Me marier avec Val… j’y tiens…alors ce sera sûrement la seul… et unique promesse…que je tiendrai d’ailleurs, le mariage pour tous.
- Valls va être très fier d’être à tes cotés à la mairie.
- C’est sûr… et si tu voyais comme l’intérieur est bien tenu avec Val…Laurence. Rien…ne lui échappe, Val voir tout…Val entend tout…Val veut tout commander.
- Valls a toujours été comme ça François. Commander, espionner, nettoyer, balayer, entendre, voir c’est son truc à plume, pardon François, c’est son truc avant tout.
- Ha Laurence…si tu voyais Val avec des plumes…
- C’est vrai que cela ne doit pas manquer de charme. Valls en plumes tout un programme hum….Dis moi François, pourquoi tu ne mettrais pas Valls à l’intérieur ?
- Val à l’intérieur…tu ne te rends pas compte Laurence…à l’extérieur c’est déjà l’enfer Val… alors si j’exige que ses compétences restent à l’intérieur…je pense que Val n’appréciera pas du tout.
- C’est dommage, je voyais bien Valls à l’intérieur, cette froideur, cette rigidité, cette ambition constante, cette autorité non dissimulée, cette discrimination positive affichée.
- Laurence…revenons aux affaires…j’ai une idée pour mon premier Ministre.
- Ha bon ? T’as une idée toi François ?
- Oui Laurence… et une bonne… un prof d’allemand !
- Un prof d’allemand, mais l’occupation est terminé François !
- Que tu crois Laurence ! Nigo… a ouvert et sur tes recommandations…les portes à la grande Germaine… Merkel !
- C’est vrai c’est pas idiot, un prof d’allemand, on ira plus vite pour plumer la France. Merkel va être fière de toi, François.
- Et ce n’est que le début Laurence.
- Tu connais un prof d’allemand qui sert à rien toi François ?
- Oui Laurence…je connais un prof d’allemand…qui n’en fera pas plus que Fillon.
- Il enseigne ?
- Non…il a arrêté depuis longtemps…Laurence.
- Les gosses ont eu de la chance.
- C’est sûr… Laurence hahaha !
- Il fait quoi ton prof d’allemand en ce moment François ?
- Il est maire et député !
- Un cumulard ?
- Oui Laurence… un cumulard, un vrai… un de ceux qui nique tous les postes qu’il peut…et qui ne font rien…il délègue !
- Ca c’est du lourd François, à mon avis ça sent bon le Fillon Deux !
- C’est sûr Laurence… c’est pas un petit prof qui va casser les nouilles à un ENARC… Si moi… après tous les études que j’ai faites…je ne sais rien et je ne sers à rien… c’est pas un petit prof d’allemand de surcroît…qui va vouloir m’apprendre ce que sont…le rien de rien et son moins que rien.
- C’est certain François que t’en sais pas grand chose en rien et pour cause car rien plus rien égal plus que rien !
- Laurence… comment fais tu pour analyser… comprendre en un rien de temps…la subtilité…de l’équation du rien.
- Pendant cinq ans, chaque jour j’ai été confronté au nain qui mine de rien ne faisait rien et ne savait rien sans rien comprendre à rien.
- Arien… c’est un mot allemand Laurence ?
- Peut être il faudra demander à ton prof d’allemand François.